Comment identifier des produits susceptibles de contenir de l’amiante ?
L’amiante a été largement utilisé dans la construction jusqu’au 1er juillet 1997.
Avec le temps, l’usage des locaux, leurs modifications par la réalisation de travaux, l’amiante
présente se dégrade et libère des fibres dans l’air en exposant les occupants à certains
risques pour leur santé.
L’usage de l’amiante a été interdit à partir du 1er janvier 1997.
Un classement en 9 rubriques de l’amiante contenu dans ces matériaux peut aider à son
repérage.
1. Amiante brut en vrac, (bourre, flocage, isolant…),
2. Amiante dans des poudres, des produits minéraux (enduit, mortier, poudre à
mouler…),
3. Amiante dans des liquides ou des pâtes (colle, mousse, mastic, peinture…),
4. Amiante en feuilles ou en plaques (faux plafond, coquille, cloison…)
5. Amiante tissé ou tressé (tresse, tissus, matelas…),
6. Amiante dans une résine ou une matière plastique (revêtements sols et murs, joints,
isolateurs…),
7. Amiante-ciment (éléments de toiture, bardage, canalisations…),
8. Amiante dans des produits noirs (bitumes, enduits de toiture, colle bitumineuse…),
9. Amiante dans des matériaux et des équipements (frein d’ascenseur, train, porte
coupe feu...).
Tous les bâtiments construit avec un permis de construire datant d’avant le 1er juillet 1997
sont susceptibles de contenir de l’amiante sous un forme ou une autre.
Par conséquent, tout propriétaire d’immeuble bâti dont le permis de construire a été délivré
avant le 1er juillet 1997 doit remettre à l’acquéreur ou au locataire un constat de repérage
amiante. Ce constat doit être conforme à la législation en vigueur depuis le 1er avril 2013.
Le constat de repérage de l’amiante doit être réalisé par un diagnostiqueur certifié par le
COFRAC (Comité Français d’accréditation) et ayant obtenu l’attestation de compétence sur
la prévention du risque amiante SS4. Le repérage est visuel, mais en cas de doute le
diagnostiqueur fera un prélèvement qui sera envoyé dans un laboratoire certifié pour
analyse.